L’histoire de la cuisine au Viêt-Nam est indissociable des grands évènements qui ont marqué son histoire. Le Viêt-Nam a connu l’invasion chinoise de 111 av. J.C. au IX ème siècle, la présence française de 1860 à 1954, puis la présence américaine de 1960 à 1975…Plus de 1000 années où la survie alimentaire du pays était dévolue aux femmes, pendant que la majorité des hommes étaient sur le front.
La culture populaire vietnamienne est avant tout une culture qui se transmet oralement. Les femmes, en charge d’éduquer les enfants (un dicton dit « enfant mal éduqué, mère coupable / petit-enfant mal éduqué, grand-mère coupable ») et de nourrir le pays, ont transmis à travers les siècles des dictons dans une tradition orale qui a donné à la nourriture un rôle d’allégorie qui perdure encore aujourd’hui.
Par ailleurs, les rituels liés à la préparation et à la prise des repas reproduisent au sein du cercle familial la hiérarchie sociale d’ordre confucéen du Viêt-Nam.
A titre d’exemple, l’ordre dans lequel les membres de la famille sont servis est immuable et traduit le respect des hommes et des aînés. Dans un autre registre, chaque repas est considéré comme le fruit mérité d’un travail (« donner un repas à un profiteur, c’est utiliser le riz à pure perte ») ; aussi, personne ne s’étonne que la maîtresse de maison consacre beaucoup de temps et de labeur à la préparation des repas.
En bref, la cuisine offerte par la maîtresse de maison vietnamienne se doit d’être à la fois l’expression de son respect vis-à-vis des convives et la démonstration de sa propension au labeur…
Récolter, transformer la nourriture, nourrir et s’alimenter ont été des questions essentielles pour le Viêt-Nam jusqu’aujourd’hui encore : l’agriculture représente 20% de son PIB et 54% de sa population active. A titre de comparaison, l’agriculture pèse aujourd’hui 2% du PIB de la France et occupe 4% de sa population active.
Première génération a être née en France, et entourée par une large famille, j’ai été très tôt plongée dans la culture orale de mon pays d’origine. J’en ai conservé la conviction que la nourriture est précieuse, porteuse de sens et de souvenirs, et surtout qu’elle est le terreau d’un art où j’ai vu se révéler les contours historique, culturels et bien entendus alimentaires du Viêt-Nam.
J’ai en outre la chance et l’insigne honneur de descendre d’une lignée de femmes au talent culinaire exceptionnel.
Pendant longtemps, la cuisine vietnamienne a été une cuisine intime, qui ne se partageait pas plus que ne se partagent les secrets de famille.
Mais c’est aussi une cuisine méconnue, noyée parmi d’autres cuisines d’Asie tout aussi méconnues, souvent détournée à son désavantage et qui mérite, j’en suis sûre, une plus grande présence dans le quotidien culinaire des français.
Il m’est aisé de penser que la cuisine vietnamienne est l’une des meilleures cuisines au monde. Parfumée grâce à l’emploi de nombreuses herbes, savoureuse grâce à l’utilisation de nombreuses préparations et sauces qui se complètent, étonnante par sa capacité à réconcilier des saveurs (aigre-doux) et des textures (soupe craquante), belle par la multiplicité des couleurs qui composent les mets, gourmande par le nombre de plats qui ornent la table au quotidien, coquine par le nombre de mets qui « ne se dégustent pas en dessert mais entre les repas », généreuse par le temps et/ou l’attention nécessaire à sa préparation. Mais aussi simple car les gestes et les ingrédients sont aisés à acquérir et saine car elle mélange savamment les nutriments, les textures et les saveurs.
En un mot comme en mille : délicieuse.
Ce blog est destiné à partager la culture culinaire vietnamienne avec tous ceux que le Viêt-Nam attire ou intéresse. Vous y trouverez avant tout mes recettes préférées présentées selon la tradition, mais aussi quelques lignes sur le lien entre la gastronomie vietnamienne et l’identité culturelle et enfin tous les sujets afférents que j’aurais à coeur de partager avec vous.
Mon souhait est de vous donner l’envie de découvrir la véritable cuisine vietnamienne, la tester et pourquoi pas de vous convaincre que c’est l’une des meilleures cuisines au monde !
j ai faimmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
hummmmmmmmmmmmmmmm
ca donne enviiiiiiii
quel délice la mangue au sel et piment,
Quand j’étais à Saigon, c’était un plaisir quasi quotidien à la saison des mangues
il m’arrivait d’en grignoter en cachette en classe
Coucou,
Il faudra absolument que tu me montres comment grignoter de la mangue au piment en cachette, car c’est une astuce qui peut encore servir!
Bisous,
Linh
kk ma cherie
j ador l histoir de VAN …….
le riz noir c veit ou thai ?????
zaza
Coucou Liza,
merci pour ton commentaire!
Le riz noir est un riz complet dont l’enveloppe et le grain sont noirs. Il est consommé nature et il a un goût un peu boisé qui en fait un met à part entière. Accompagné de crème de coco, c’est un régal.
Il est cultivé en Thailande et au Vietnam.
Bises,
L.
cool
maintenant je crois que je peux te le dire c ‘ est mon dessert préféré lololloll
je pense que vous le faite avec de la coco ou avec beaucoup de sucre hummmmmmmmmmm il ya a souvent des petits rond transparent et moue qui l accompagne hummmmmmmmmmm trop bon ……..
je ne sui pas trés piment mais ta nouvelle recette a l aire déliceuse sans parler des ban kuane
cadonne envie ce c’est sur
gros bibi ta zaz
désolé c ‘est banh cuon j ai ecris phonétiquement
je vouais dire je ne sui pas trés gingembre ……….puffffff lololololl bibi zaza