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Archive for the ‘Photographie’ Category

Je le couve, je le couve depuis des années, des mois et des lunes…

Chaque jour, je me dis qu’il faut que je le lâche, que je le donne, que je lui rende vie…

Il est prévu pour le 3 avril prochain, et comme par superstition je n’ose pas en parler avant qu’il n’arrive. De peur qu’il attrape froid, qu’il ne grandisse pas, qu’il ne vive pas le bonheur que je lui souhaite…

Vous voyez, rien que d’en parler, là, je suis très émue.

Parce que, voyez-vous, ce livre…

…ce livre, est un cadeau que je fais avec l’espoir fou qu’il plaise et la peur incontrôlable qu’il n’y parvienne pas.

Il est mon histoire de descendante d’exilés, d’errance dans l’Histoire, d’amour avec mes origines.

Il est le fruit du hasard, de rencontres, de partages et de mon vécu.

Il est un chant à trois voix dans lequel se croisent et se répondent mon histoire, les photographies d’Isabelle Rozenbaum, et mes recettes de famille.

Il est la suite de mon voyage, qui continue.

Il se nomme « Vietnam exquis, Une cuisine entre Ciel et Terre ».

Il paraît le 3 avril prochain aux Editions de la Martinière.

Et je suis heureuse de vous en parler aujourd’hui. Je reviendrai très vite pour vous en dire davantage.

Quelle que soit la trajectoire de ce livre, je remercie déjà toutes les personnes qui viennent sur ce blog, celles qui sont venues à mes cours de cuisine, celles qui ont assisté aux évènements culinaires de « Linh aux platines ». Vos mots, vos encouragements, votre chaleur a rendu cette incroyable aventure possible.

Alors merci et à très bientôt!

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« Je constate que j’ai passé une partie de ma vie à photographier ce qui me plaisait, sans me préoccuper de la rentabilité immédiate de mes travaux, ce qui était très imprudent. Mais je ne le regrette pas. J’ai vécu librement, ce qui n’a pas de prix » R. Cauchetier

Et soudain, Raymond Cauchetier qui m’a bouleversée par son regard. En route, les intitulés font partie du voyage et sont d’origine…

Image
Conseiller technique – Saïgon 1952

Salon de thé – Saïgon 1952

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L’interprète de l’oracle – Cholon – Pagode des Cantonnais -1952

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Courtoisie – Saïgon 1952

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Noblesse – Saïgon 1952

Et soudain Raymond Cauchetier qui m’a fauchée par la noblesse de son regard.

La noblesse qui fait qu’il donne à voir un pays et non une colonie.

« Le Vietnam m’a ébloui à la seconde où je l’ai rencontré. Le peuple vietnamien est un peuple créateur et constructif. Les français en Indochine n’ont toujours eu qu’une amicale et affectueuse condescendance  pour les vietnamiens alors qu’ils auraient dû faire plus d’efforts pour apprendre d’eux. Je suis heureux d’avoir la chance de voir la tendance s’inverser » – Raymond Cauchetier – Rétrospective – Salon de la photographie – Novembre 2013

Plus d’infos :

Accueil

http://www.lemondedelaphoto.com/Flashback-sur-Raymond-Cauchetier,8669.html

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 « Chair ! ô seul fruit mordu des vergers d’ici-bas, 

fruit amer et sucré qui jûtes aux dents seules

des affamés du seul amour, bouches ou gueules, 

Et bon dessert des forts, et leur joyeux repas… »

Luxures, Jadis et naguère, Paul Verlaine

 

De manière progressive mais désormais flagrante, la sensualité subtile mais indiscutable du lychee s’est imposée à moi…

Explication en images…

Au commencement,  il ne s’agissait que de fruits parmi d’autres, identiques les uns aux autres…

…si ce n’est l’appel à la contemplation d’une transparence qui ne dévoile pas…

…la délicatesse que commande la fragilité qui se révèle sous l’armure…

…la distance qu’impose une larme qui ne peut s’empêcher de couler…

…la tendresse que suscite une chair tendre et fragile qui entoure un coeur doucement protégé…

… le rappel du besoin de combler l’irréductible altérité de l’Autre…

…la vie qui s’exprime sous la fleur de la peau…

…la goutte annonciatrice d’un débordement.

A bien y réfléchir, je dirais finalement que la sensualité est une bande-annonce qui préfigure ce qui sera source de plaisir.

Les lychees, en cette saison, sont une source intarissable de plaisir.

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J’aime que le festival de la photographie culinaire parle de street food cette année.

A Saigon, j’ai trouvé la cuisine de rue à la fois moderne et traditionnelle, vivante et séculaire, audacieuse et décomplexée. Comme un lien organique, elle crée un passage subreptice entre les différents moments de la journée, entre les couches de la société, entre les particularités culinaires régionales, entre mon histoire d’hier et d’aujourd’hui.

Elle est une association du beau, du simple et du bon qui incite à la contempler. Il est possible de passer une journée entière sur le même banc pour y assister au ballet des vendeurs de street food et de leurs clients. Il y a une dimension enchanteresse à assister à l’arrivée des vendeurs, à observer la manière dont ils s’approprient l’espace avec quelques tabourets de plastique, à découvrir l’ingéniosité qu’ils ont mise dans l’ergonomie de leur cargaison, le feu qui s’allume et apporte un supplément de vie, et enfin le vendeur qui s’installe face à sa marchandise, la contemple, l’arrange, la prépare à partir vers des corps en demande remplir sa double mission de nourrir et faire plaisir. J’aime la faim que cette cuisine crée en moi, une faim permanente, gourmande, multiple et décousue que je ne cherche pas forcément à assouvir. Je me nourris par les yeux, par les odeurs et le plaisir magique de la voir vivre.

Le ballet des clients est tout aussi captivant. Chez un même vendeur, se croisent des ouvriers en tongs, des femmes en tailleurs Armani, des white collars en bande, des touristes curieux et des familles nombreuses. Le plus surprenant étant que les vendeurs et leurs clients semblent avoir RV. Le bout de trottoir jusque là désert devient la scène d’un va-et-vient qui ne cesse que lorsque tout a été vendu.

Lorsque j’étais enfant et que ma grand-mère parvenait à vider ses casseroles dans nos assiettes elle disait d’un air amusé et satisfait  » Et voilà, quelle chance, j’ai tout vendu! ». Ainsi parlent les vendeurs de rue, m’offrant à leur insu un lien direct vers elle.

Cette photo prise à Saigon par Isabelle Rozenbaum raconte une histoire de joyeux compagnonnage entre collègues heureux de partager un moment de répit avant de redescendre  dans le dédale des sous-sols saigonnais. Au menu, riz blanc, viande grillée et concombre. Dans les sachets au centre de la photo, un sachet de sauce à base de saumure de poisson. « Pour les vitamines et les acides aminés ».

 

 

 

Crédit photo : Isabelle Rozenbaum

Crédit photo : Isabelle Rozenbaum

Je tiens à remercier chaleureusement Isabelle pour avoir mis le Vietnam à l’honneur à l’occasion de ce festival. J’y retrouve, au-delà des souvenirs émus de notre voyage, une sensibilité et une lumière dont la douceur fait écho à mes perceptions.

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 » Si nos existences sont dominées par une recherche du bonheur, 

peu d’activités peut-être révèlent autant de choses sur la dynamique de cette quête-

dans toute son ardeur et tous ses paradoxes-que nos voyages.

Ils expriment, si mal que ce soit, une compréhension de ce que la vie pourrait être, 

en dehors des contraintes du travail et de la lutte pour la survie »

L’art du voyage, Alain de Botton

 

 

Hauteurs de Cannes, août 2011, 15h00, 32°...

Traverser Nice dans un sens puis un autre pour une glace chocolat/orangette chez Fenocchio, traverser Cannes dans le même esprit pour un sorbet à la pêche de vigne chez Jean-Marie Glacier, inventer mille manières de se sustenter pour toujours laisser une place au sorbet gingembre de Vilfeu…S’arrêter au bord des routes à la recherche du parfait bagnet, celui qui renfermera autant le gout de la tomate que celui du temps passé au soleil…dénicher les moindres marchés paysans pour se gaver de légumes ensoleillés…provoquer les rencontres nécessaires pour se faire recommander la meilleure boulangerie du coin…passer un temps non mesuré à cuisiner les artisans pour comprendre « pourquoi mais pourquoi c’est si bon ce qu’il y a dedans? »

Et emmener avec soi dans ces quêtes que d’aucuns qualifieraient de « pêcheresses », sa tribu qui finit par trouver cela normal, qui pense même parfois que c’est cela le voyage.

Puis à l’inverse, longer la côte pour rendre visite à des amis chers et être reçus avec un fondant inoubliable aux abricots et oranges de la région, s’arrêter affamés au bord de la route et être transportés par la suavité d’une sauce tomate maison, marcher des heures en oubliant le temps et devoir s’arrêter chez le dernier traiteur ouvert pour y déguster contre toute attente la meilleure ratatouille de sa vie (vraiment…) « faite avec de bons légumes mais surtout avec du temps »…

Et constater que la dite tribu se réjouit aussi de ces bonnes surprises inattendues et les accueille comme des cadeaux.

Et réaliser en rentrant à la maison que les meilleurs souvenirs sont ceux de ces longues marches contemplatives et gourmandes, des réflexions et confidences glanées sur le chemin, de ces petites silhouettes accompagnées d’une plus grande qui marchent devant moi du même pas parfois joyeux, parfois fatigué. On revient riche de ces histoires que l’on se raconte en marchant, qui nous mettent au diapason de ce qui s’est passé dans l’année écoulée, les pensées qui affleurent et s’égrènent pour accompagner les pas, toujours dans la perspective joyeuse de se régaler à l’arrivée. Et chantonner en soi « c’est si bon de se dire des mots doux, des petits rien du tout mais qui en disent long ».

La langue, enjouée à la perspective d’un plaisir à venir, se délie et se confie. La gourmandise encore une fois a donné un relief à ces moments de vie.

Je ne sais pas si c’est bien ou mal, mais qu’est ce que c’est bon…

 

En cadeau et à partager sans modération :

En plus de Jean-Marie Glacier (photo plus haut)

4 Av. Roi Albert 1er – Cannes

Praliné/feuilletine, Marron glacé

Vilfeu Glacier

14 Rue Bivouac Napoléon -Cannes

 

Chocolat/orangette, Sorbet orange, Vanille /meringue

Fenocchio

2 Place Rossetti – Nice

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Parce que le soleil n’arrive plus à se lever depuis un moment et m’entraîne avec lui dans sa paresse, je regarde le ciel avec une envie de chaleur et de lumière franche, blanche et directe.

Au milieu des chants du coq, et du concert presque tapageur des oiseaux, dans le fracas matinal des casseroles, sortant du sommeil au milieu de voix féminines et enjouées, j’avais pris l’habitude d’un face-à-face avec le soleil pour une salutation en bonne et due forme.

 

Sur le porche de la cuisine, Province de Saigon, 5h du matin, 27°

 

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Cholon (littéralement « le grand marché ») est un quartier qui a été créé à Saigon par la communauté chinoise de Bien Hoa au 18ème siècle. Situé sur les bords de la rivière Saigon, c’est un lieu de flux : d’hommes, de marchandises, d’argent et d’eau. Lieu débordant d’énergie selon les souvenirs de mes grands-parents, lieu de grande richesse aussi et lieu de brassage des cultures notamment culinaires.

Mon périple culinaire m’a récemment permis de faire de belles rencontres et retrouvailles. Parmi elles, un ami d’enfance de mes parents, Xuong, que j’ai perdu de vue aux alentours de ma première année…

Vietnamien, d’origine chinoise, Xuong a grandi à Cholon et a généreusement partagé avec moi quelques-uns de ses souvenirs.

Grâce à lui et aux nombreuses photos d’époque qu’il m’ a envoyées, j’ai plongé avec délectation et émotion dans un univers où je vous emmène. Les photos sont de Mr. G., qui fut son professeur  au Vietnam et aussi celui de ma mère. Je laisse les souvenirs de Xuong parler sur quelques-unes des magnifiques photos de Mr G…

"J'aime beaucoup les photos de mon professeur. Je sentais l'amour qu'il portait à ce pays au travers de ses photos. Il a d'ailleurs une épouse vietnamienne et est capable de lire le vietnamien"

Dans mon quartier, la cohabitation entre les deux communautés était bonne. Cela n'a pas toujours était le cas dans le passé. Cholon était devenu quartier chinois au 18è siècle par le fait que les chinois de Bien Hoa y avaient trouvé refuge pour fuir un massacre de leur communauté...

...Toutefois, les chinois se sont bien intégrés dans la société vietnamienne et je pense que j'en suis une preuve.

Cholon était un quartier très animé. On y trouvait les meilleurs restaurants cantonnais et d'autres provinces chinoises de Saigon. Le we, beaucoup de vietnamiens s'y rendaient à midi pour goûter aux fameux dim sum (en cantonnais : ce qui touche le coeur tellement c'est bon)

Les restaurants de rue ne sont pas qu'un moyen de subsistance des petits gens mais font vraiment partie de la culture des saïgonnais. Ce sont des lieux publics de sociabilité autour du boire et du manger en commun. A Cholon où j'habitais, c'était aussi les lieux de rencontre des deux communautés qui cohabitaient harmonieusement. C'est un des souvenirs les plus marquants que j'ai conservé de ma vie à Saïgon.

J'aime pratiquement tout de la restauration de rue. J'en mangeais quand je sortais du lycée (et quand il me restait de l'argent de poche)...Celui qui avait le plus de succès vendait des nouilles avec des boulettes de boeuf (bo viên) et ...des tripes. Près de mon domicile à Cholon, il y avait un quartier très animé... plein de restaurants et de marchands ambulants vietnamiens et chinois. J'avais l'embarras du choix quand j'y allais seul ou avec mes parents.

C'est là que j'ai appris à manger le Hot vit lon (les oeufs de canes couvés), les cannes à sucre étuvées sont un autre de mes favoris. J'ai gardé le souvenir de l'odeur divine des calamars séchés qu'on faisait griller au BBQ et accompagnés d'une sauce Hoi sin et au piment...

Le samedi matin, mon père nous emmenait manger du Com Tam (riz, tranches de porc caramélisé et pâté au crabe) ou de la soupe de riz au canard ou au poisson. La liste est longue...

 » La soupe Mi aux wonton est un plat typiquement chinois. Je l’aime bien accompagnée d’un beignet aux crevettes ».

En hommage à ce touchant présent que Xuong m’a fait en souvenirs et en photos, une recette de Mi aux Wonton :

Soupe de nouilles (Mi) aux raviolis (wonton)

Merci Xuong!

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L’exil est un espace entre-deux

Entre ici et ailleurs, entre avant et maintenant, entre réel et imaginaire

L’exilée, incapable de se détacher de la terre natale et incapable de se soumettre entièrement à la culture de l’autre

vit dans la nostalgie d’un pays qu’elle n’a pas connu et d’une langue qu’elle n’a jamais parlé.

inspiré par A. Klimkiewiscz

En faisant mes premiers pas incertains sur une terre familière mais inconnue, j’ai été aimantée par les marchés. Zones d’ombre et de fraîcheur au milieu de la frénésie urbaine, les marchés de Saigon portent le nom de leur quartier, sont des lieux de rencontres, rythment la journée des commerçants et des clients, offrent une restauration permanente, dévoilent leurs artisans de jour comme de nuit, font éclore en ville les fruits de chaque nouvelle saison, répondent à mon avidité de toucher un Vietnam suranné. Dans ces lieux de profusion, les femmes se croisent sans différence d’âge, d’origine ou de pensées. Dans ces lieux de ravitaillement, transpire la persistance d’un mode de vie où la cuisine garde encore une place primordiale et dans les commentaires et les négociations, j’y retrouve l’exigence que mettait ma grand-mère à choisir ses aliments.

Errant sans but véritable au milieu de ces marchés, parfois aux heures les plus creuses, celles où les néons sont éteints et les étals fermés ou vidés, j’ai été aimantée par la lumière qui tentait d’y entrer. Plonger dans l’ombre pour mieux entrevoir la lumière, mon parcours d’exilée. De descendante d’exilés. Le passé que je n’ai pas connu mais dont j’hérite me maintient dans une nostalgie à travers laquelle je perçois une beauté sans pouvoir la nommer.

Et ainsi, les images d’aujourd’hui me renvoient à hier, et le réel me renvoie à mon imaginaire. Attirée par un vide qui ne demande qu’à se remplir, mon regard part à la recherche de ces détails qui pourraient me servir de point de départ pour écrire une nouvelle histoire. Et au milieu d’un pays peuplé de 86 millions d’habitants, je capture cet entre-deux qui donne de la substance à mes croyances.

Face à ce vide, je me dis que rien n’est fini ou que tout peut recommencer. Les marchés de Saigon regorgent de recoins qui me maintiennent dans mon imaginaire. Partout mon regard s’arrête sur ce que je ne peux dater, sur ce que je ne peux relier au présent, sur ce qui pourrait sembler n’avoir de sens pour personne si ce n’est pour moi. J’entame avec les marchés de la ville un dialogue de sourd où je trouve de la vie pendant leur sommeil, où je vois de la lumière dans leurs lieux ombragés, créant ainsi un espace-temps où les incohérences de l’histoire trouvent enfin du sens.

Voyant dans une certaine forme de vide la beauté telle qu’elle ne m’a jamais été présentée, m’extasiant sur une simplicité qu’on pourrait appeler dénuement, je me remémore les paroles d’un maître bouddhiste « la vacuité est Illumination ».

 

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Zenzoo Foodi est un atelier de cuisine asiatique. Virginia, maîtresse des lieux, souhaite en faire un lieu de rencontre pour les amateurs de cuisine asiatique. Jusqu’ici Zenzoo foodi offrait des cours de cuisine chinoise, japonaise et thailandaise. Voici que la cuisine vietnamienne s’invite à table avec deux nouveaux cours en Novembre, que j’aurai le plaisir d’animer.

J’ai déjà participé à un cours de cuisine chez Zenzoo Foodi. La configuration des lieux est à la fois pratique et chaleureuse et donne l’impression d’être reçus chez des amis.

J’espère vous y retrouver nombreuses et nombreux les 6 et 23 novembre de 19h à 21h.

Photographie de JPKaré - Vietnam

Photographie de JPKaré - Vietnam

Zenzoo Foodi

2, Rue du Nil

75002 Paris

Tél. : 01 45 08 48 28

Pour vous inscrire, cliquez ici.

La photo a été prise par un photographe dont le travail et la sensibilité me touchent particulièrement. Vous pouvez retrouver certaines de ses superbes photographies prises à travers le monde sur son site : www.jpkare.com

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Photo Isabelle Rozenbaum

Photo Isabelle Rozenbaum

La galerie Fraîch’attitude (membre de l’Interprofessionnelle des Fruits et Légumes) a été fondée sur une conviction à laquelle j’adhère totalement selon laquelle « expériences culinaires et artistiques se côtoient et se confondent ». Je partage pleinement cette vision et la raison d’être de la galerie est de construire une passerelle entre le monde culinaire et le monde artistique. Cette notion de passerelle est essentielle dans ma démarche personnelle, c’est grâce à ces ouvertures entre des mondes qui ne demandent qu’à exprimer leur perméabilité que la transmission devient possible.

La Galerie invite donc régulièrement des artistes dont la création vient enrichir le discours sur l’Art Culinaire. Du 15 octobre au 28 novembre, la Galerie exposera les photographies d’Isabelle Rozenbaum. « A pleines mains – séquences culinaires » offre à notre regard des photographies qu’Isabelle a eu l’occasion de prendre lors de ses voyages photographiques et culinaires. On y voit des mains de femmes qui cuisinent, femmes autour du monde, avec des gestes qui leur sont propres et qui nous font partager un instant leur intimité. Ces gestes sont magnifiés par le regard d’Isabelle qui place la notion de transmission au coeur de son travail.

La Galerie Fraîch’attitude est juxtaposée à la cuisine Fraîch’attitude. La vocation de la Cuisine est d’apprendre à cuisiner fruits et légumes de saison au quotidien pour une alimentation saine et équilibrée. Là encore, je ne peux me sentir plus concernée par ce propos car la cuisine vietnamienne fait la part belle aux légumes, fruits et herbes aromatiques. A cette fin, de nombreux ateliers sont organisés au cours desquels des chefs viennent proposer leurs menus bâtis autour des fruits et des légumes de saison. J’ai eu l’occasion d’y suivre un cours et j’ai été séduite par le lieu et le concept, 1h30 de préparation en commun d’un menu complet et 30 minutes de dégustation, à l’heure du déjeuner. Mais plus encore, c’est un moment de partage d’expérience et de convivialité, qui a franchement ravi et ma faim et ma soif de connaissance!

Aussi, lorsqu’Isabelle m’a proposé de participer à l’évènement « A pleines mains – séquences culinaires », en donnant un cours de cuisine vietnamienne à la Cuisine Fraîch’attitude, je n’ai pas hésité une seconde.

Je vous proposerai un menu de cuisine familiale, privilégiant les légumes, fruits de saison et les herbes aromatiques. Les recettes que je vous ferai découvrir pourront se décliner à l’envie selon les saisons.

Ce cours aura lieu le vendredi 13 novembre 2009 de 12h à 14h à la Cuisine Fraîch’attitude.

60 Rue du Faubourg Poissonnière

75010 Paris

Tél. : 01 49 49 15 15

Pour vous inscrire, cliquez ici.

Mail : cuisinefa@interfel.com

Le cours est à 20 euros et le nombre de participants est limité à 12.

J’espère vous y retrouver nombreuses et nombreux!

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